

Week-end en van : 7 conseils pour se ressourcer
Temps de lecture : 5 minutes
Aujourd’hui, partir en van attire de plus en plus de monde. Et comme le reste, tout s’accélère. Les journées sont rythmées par des notifications, des obligations, des images qui défilent à toute vitesse sur les réseaux sociaux. Même le voyage est parfois happé par cette logique : collectionner des spots, capturer la photo parfaite, accumuler les kilomètres. Mais à force de courir, que reste-t-il vraiment de l’expérience vécue ?
Voyager en van peut être une réponse à cette course effrénée. Et ce qui frappe, c’est qu’il n’est pas nécessaire de partir six mois ou de traverser l’Europe pour ressentir l’aventure. Un simple week-end peut suffire pour déconnecter, retrouver son rythme et renouer avec l’essentiel.
Parce qu’à la base, partir en van, c’est surtout un appel à voyager plus lentement, plus proche de la nature. C’est pourquoi, chez Vancore, nous vous invitons à vous plonger aussi dans cette partie-là de notre vision, celle où prendre son temps et s’évader quelques jours suffisent aussi à combler notre satiété de voyage.
Table des matières
Témoignage de Louise, une parenthèse de vie en van

Toulouse, 2025.
Louise est propriétaire d’un Volkswagen T6. Un choix réfléchi, presque un contre-pied à son expérience passée.
Quelques années plus tôt, en 2019, Louise et son compagnon avaient parcouru l’Europe dans un grand Sprinter. Des milliers de kilomètres avalés, une année entière de vie sur la route.
Avec le recul, Louise en parle comme d’une étape :
« Quand on est nomade, le manque de repères peut être déroutant. Ne jamais vraiment se sentir chez soi peut devenir difficile à vivre. »
Le retour à une vie plus stable lui a permis de retrouver un équilibre. Et le choix du T6 s’est imposé comme une évidence : plus compact, plus pratique pour les escapades de quelques jours. Un van aménagé pour la simplicité et les week-ends improvisés.
Aujourd’hui, Louise voyage différemment. Elle part en famille, avec son bébé. Et forcément, la logistique change :
« Quand tu es sédentaire avec un van, tu décides réellement quand tu as envie ou besoin de t’évader, de changer d’air et de paysage justement. Niveau logistique aussi, ça ses avantages, tu ne prends avec toi que ce dont tu as besoin pour la destination ou le moment choisi. »
Là où d’autres verraient des contraintes, Louise voit une opportunité. Celle d’embrasser la simplicité, d’apprendre à ralentir.
« Je prends davantage le temps d’observer et de ressentir, je me cale sur le rythme du soleil et ça me permet de me recentrer. Je cherche moins à remplir un planning et plus à me laisser porter par ce qui arrive et écouter mes envies. »
Pour elle, le van n’est pas une fuite, ni une lubie. C’est un refuge choisi. Une manière de garder la main sur son rythme de vie. Louise aime partir en France, dans des régions encore discrètes. Elle a une faiblesse pour les bords de rivière. Ces nuits où l’on s’endort bercé par le clapotis de l’eau et le chant des grenouilles. Ces instants minuscules qui deviennent des souvenirs immenses.
Avec un enfant, elle sait que ces voyages laisseront une empreinte. Pas seulement dans les albums photo, mais dans la manière dont sa fille appréhendera le monde.
« Découvrir le monde par elle-même, grandir dehors, au contact de la nature, des cultures et des traditions et s’ouvrir à la richesse de toutes les façons de vivre. »
Louise n’oppose pas la vie sédentaire et le voyage. Elle choisit d’habiter les deux, pleinement.
7 conseils tirés de l’expérience de Louise pour un week-end en van réussi

1 – Faire moins, mais mieux
Choisir un seul lieu. Parce qu’en un week-end, trouver un spot unique est largement suffisant pour s’imprégner vraiment de l’endroit. Un bord de rivière, une clairière, une petite route oubliée : inutile d’enchaîner les spots. Le voyage prend sens quand on accepte de s’arrêter.
2 – Prévoir le minimum
Une gourde d’eau, quelques vêtements confortables, de quoi manger et pourquoi pas un jeu de société. Prévoir le minimum permet de libérer aussi sa charge mentale et de profiter de l’instant.
3 – Miser sur le confort essentiel
Le confort en van n’a rien à voir avec le luxe. C’est plutôt cette sensation d’avoir juste ce qu’il faut pour se sentir bien. Que ce soit un bon matelas ou un coin cuisine pratique, certains détails font toute la différence quand la nuit tombe ou que la pluie s’invite. Le confort, c’est ce qui permet d’oublier la logistique pour mieux savourer l’instant.

4 – Se déconnecter volontairement
Laisser son téléphone de côté, c’est s’offrir une vraie respiration. Le week-end en van prend une autre dimension quand on accepte de ne pas être joignable. Et c’est ce qui rend l’aventure encore plus chouette.
5 – Vivre au rythme de la nature
Louise le dit avec justesse :
« Je me cale sur le rythme du soleil et ça me permet de me recentrer. »
Se lever avec la lumière, s’endormir au son des grenouilles ou de l’eau qui coule. La nature devient montre, boussole et réveille-matin.

6 – Adapter l’expérience à la vie de famille
Avec un bébé, les choses changent.
Louise raconte : « Les repas se prennent à l’extérieur sur un tapis de pique-nique, c’est le plus simple. Concernant les jeux, nous avons un petit sac en tissu que nous transportons et en général, nous sommes beaucoup à l’extérieur donc la nature est en elle-même un terrain, de jeu. »
7 – Ritualiser le retour du voyage
Raconter. Trier quelques photos. Écrire une anecdote dans un carnet. Le voyage ne s’arrête pas quand le moteur se coupe. Il se prolonge tant dans les récits que l’on garde pour soi, que dans ceux que l’on partage.
Ce que l’on retient
Voyager en van n’a rien d’une course. Ce n’est ni une collection de spots à cocher, ni une accumulation de kilomètres. C’est une expérience intime, parfois imparfaite.
Choisir de partir un simple week-end, c’est rendre toute sa valeur à ce temps que l’on croyait trop court. C’est découvrir qu’il suffit de peu pour se ressourcer. Dans ces instants simples, le van cesse d’être un simple véhicule. Il devient une invitation à habiter autrement le temps.





