Voyager en van avec son chien : sur les routes avec Cloé et Atlas

Un matin d’été, quelque part entre les Pyrénées françaises et espagnoles, la lumière filtre doucement à travers les rideaux d’un van L2H2. Sur le lit défait, Atlas s’étire longuement avant de venir poser sa tête contre l’épaule de Cloé. À seulement 24 ans, étudiante en communication et en alternance chez nous, elle a déjà trouvé ce qui compte le plus pour elle : partager ses voyages avec son chien.

Faire connaissance avec Atlas, compagnon de route

Atlas n’est pas un chien comme les autres. Âgé de sept mois, ce berger australien curieux et affectueux explore le monde avec un mélange d’innocence et d’assurance. Le matin, il s’étire longuement avant de venir se blottir contre Cloé. La nuit, il dort au pied du lit. Avec lui, chaque détour devient un terrain de découverte.

Avant le départ en van : préparer un voyage à deux avec son chien

Voyager seule en van, Cloé connaissait déjà. Mais cette fois, tout a changé. Avant même d’adopter Atlas, elle savait qu’il ferait partie de ses aventures : « Où je vais, il va. ». Lors de la location, le choix du van n’a pas été anodin : un L2H2 spacieux, avec le lit toujours prêt, pour que son compagnon ait son espace.

Pour ce premier périple avec lui, direction les Pyrénées. La préparation a demandé du soin et de l’anticipation :

• Passeport pour chien et carnet de santé à jour.
• Vaccin contre la rage un mois avant le départ.
• Croquettes pesées et quelques extras pour les imprévus.
• Jouets, mastications, longes de différentes tailles et serviettes pour les balades boueuses.

Chaque détail compte pour que la vie à bord soit simple et sécurisée. Cloé a appris que, sur la route, le confort et la sérénité d’Atlas dictent le rythme.

Sur la route : trouver leur rythme avec son animal de compagnie

Les premiers kilomètres ne sont pas les plus simples. Atlas est sensible aux bruits du moteur, comme lorsqu’il voyageait en voiture : il bave, son nez coule, il peine à se détendre. Après plusieurs essais, la solution est venue naturellement : l’installer attaché sur le lit, à l’arrière. Là, enfin, il trouve son calme, prêt à affronter la route.

Très vite, une routine s’installe : jamais plus de deux heures de route par jour, toujours précédées d’une longue balade d’une heure. Balade en forêt, au bord d’un lac, parfois sur un sentier de montagne : Atlas s’épuise joyeusement et dort ensuite tout le trajet. Les pauses sont fréquentes, car il boit beaucoup. La gourde d’eau portative devient vite l’alliée indispensable.

Quand la chaleur monte, Cloé n’hésite pas à modifier l’itinéraire. Cap sur les lacs, les rivières, ces points d’eau où Atlas plonge ses pattes avec un plaisir évident.

Découvrir le monde à quatre pattes en van

Voyager avec Atlas change tout. Chaque rencontre animale devient une surprise. Un jour, Atlas s’approche d’un cheval, le museau tendu. Dans un élan d’innocence, il tente de lui faire un bisou. La scène déclenche un éclat de rire chez Cloé. Ces instants minuscules deviennent alors de précieux souvenirs.

Atlas attire les regards et déclenche les échanges. À travers lui, Cloé rencontre d’autres voyageurs, des habitants, des curieux. Le chien devient passeport social et compagnon de liberté.

Le bilan de Cloé : les joies et les défis de la vanlife avec un chien

Si Cloé devait résumer son voyage, elle parlerait d’évidence. Évidence de ne pas être séparée d’Atlas, évidence de tout partager avec lui.

« Je ne changerais rien. Si j’avais pu, je ne serais jamais rentrée. Aujourd’hui, j’ai envie d’aménager mon propre van pour repartir dès que possible. Même pour un simple week-end, ça vaut tout. »

Ce que l’on retient du roadtrip de Cloé en van avec son chien

Le voyage de Cloé et Atlas nous rappelle que la vanlife n’est pas qu’une affaire de destinations ou de kilomètres avalés. C’est une manière d’habiter le monde autrement, plus simplement, plus près de la nature et de ceux qu’on aime.