Questions et réponses à propos de l’Isolation

L’utilisation de laines minérales, telles que la laine de verre ou la laine de roche, n’est pas recommandée pour l’isolation d’un fourgon aménagé. Ces matériaux peuvent favoriser l’apparition de corrosion sur la carrosserie et ont tendance à se compacter sous l’effet des vibrations, ce qui diminue leur performance thermique au fil du temps.

Il est préférable d’opter pour des isolants naturels comme le liège projeté ou le chanvre, ou encore des isolants techniques tels que l’Armaflex ou l’Ecopeg. Ces solutions offrent une meilleure résistance aux vibrations, limitent les risques de corrosion et améliorent également l’isolation phonique, contribuant ainsi au confort global du véhicule.

L’usage de mousse expansive pour isoler les renforts d’un fourgon n’est pas conseillé, car ce matériau peut provoquer des déformations sur la carrosserie.

Pour préserver l’intégrité structurelle du véhicule, il est préférable d’opter pour des isolants souples et légers. Par exemple, un Armaflex mince s’adapte parfaitement aux renforts tout en limitant les ponts thermiques.

Isoler les montants d’un fourgon est essentiel pour garantir une bonne isolation thermique et acoustique. Sans isolation, ces montants métalliques créent des ponts thermiques et favorisent la condensation.

Pour couvrir efficacement les montants, il est conseillé d’utiliser un isolant souple et compressible, comme un Armaflex fin. Afin d’améliorer encore l’isolation, il est possible de remplir les montants et les espaces creux avec des copeaux d’Armaflex AF.

Pour une isolation rapide et simple de votre van, l’Armaflex constitue un choix judicieux.

Ce matériau se découpe facilement et sa face autocollante facilite la pose, même pour les débutants. Bien que l’esthétique finale puisse être imparfaite, l’efficacité thermique reste pleinement assurée grâce à l’Armaflex.

Le choix de l’isolant le plus adapté dépend des besoins propres à chaque utilisateur. Parmi les isolants couramment employés dans les fourgons aménagés, on retrouve l’Armaflex, le liège projeté, le liège condensé, la laine de chanvre, ou encore l’Ecopeg.

Pour bien choisir, il est essentiel de prendre en compte la résistance thermique, la gestion de l’humidité, l’isolation acoustique, l’étanchéité à l’air, la facilité de pose ainsi que la résistance au feu.

Votre sélection doit aussi correspondre à votre projet, vos préférences et les conditions d’utilisation de votre van.

Nous recommandons d’éviter de mélanger isolants naturels et synthétiques. Chez Mon Fourgon Shop, nous proposons des solutions simples, soit 100 % naturelles, soit entièrement basées sur l’Armaflex.

Pour une isolation naturelle, le liège projeté s’adapte parfaitement aux recoins, montants et structures, tandis que le liège expansé convient particulièrement au sol et aux surfaces planes. La laine de chanvre est efficace pour isoler les zones profondes.

Si vous optez pour l’Armaflex, privilégiez une épaisseur fine pour les montants et structures, et une épaisseur plus importante pour les parties profondes, comme expliqué ici.

Il vaut mieux choisir une épaisseur plus importante d’un isolant unique, qu’il s’agisse de laine de chanvre ou d’Armaflex, plutôt que d’additionner plusieurs types d’isolants. Multiplier les matériaux complique la pose, peut nuire à la durabilité et aux performances, et augmente aussi le coût global à cause des déchets.

Le choix entre une isolation naturelle ou industrielle dépend de vos priorités et des spécificités de votre projet.

• L’isolation naturelle, qui combine par exemple liège projeté, chanvre et frein vapeur, apporte des bénéfices écologiques ainsi qu’un bon confort thermique et acoustique. Toutefois, elle reste généralement plus coûteuse que l’Armaflex pour des performances équivalentes.
• L’isolation industrielle, telle que l’Armaflex, se distingue par une pose plus simple, un coût réduit et une disponibilité plus large, même si son impact environnemental est moins favorable.

Pour faire un choix adapté, il est essentiel de considérer la performance, le budget et l’impact écologique de chaque solution.

Il est préférable de ne pas appliquer d’isolant directement sur le bloc moteur, qui nécessite une bonne ventilation.

Pour limiter les nuisances sonores du moteur, concentrez-vous plutôt sur l’isolation phonique à l’intérieur de l’habitacle.

Les cartons d’emballage se recyclent avec le papier et le carton classique.

Pour les déchets d’isolants et d’habillage, voici les consignes :
• Les papiers d’Armacomfort et d’Armaflex doivent être déposés dans les bennes de recyclage papier/carton.
• Les chutes d’Armacomfort, d’Armaflex et de feutrine se jettent dans les bennes pour déchets divers.

En complément, vous pouvez proposer vos chutes sur des plateformes comme Leboncoin, ce qui permet de leur donner une seconde vie et de faire des heureux.

L’Ecopeg permet d’isoler efficacement les « renfoncements » où l’épaisseur disponible est de 45 à 60 mm. Cependant, en l’utilisant seul, les structures comme les montants resteront des ponts thermiques, générant des déperditions de chaleur en hiver et des surchauffes en été.

L’application préalable d’un liège projeté ou d’un Armaflex de 6 mm apporte plusieurs avantages :
• Elle interrompt les ponts thermiques.
• Elle protège la tôle (le liège projeté agit comme un bouclier, tandis que l’Armaflex inclut un pare-vapeur, limitant la condensation dans le fourgon).

Pour une solution efficace et économique, associer l’Ecopeg à l’Armaflex reste le meilleur compromis, combinant rupture de pont thermique, pare-vapeur et isolation thermique complémentaire.

Lors de l’aménagement de votre fourgon, deux options s’offrent à vous pour le passage des câbles et tuyaux :
1. Passer les gaines et tuyaux avant l’isolation facilite leur installation dans les creux, montants, doublures ou sous le plancher. Cette méthode nécessite une bonne anticipation : prévoir des gaines suffisamment larges pour ajouter ou modifier les câbles, éviter les raccords inaccessibles sur les tuyaux d’eau, et garantir qu’aucun élément ne puisse percer ou abîmer les gaines lors de la pose de l’habillage.
2. Installer les câbles et tuyaux après l’habillage offre plus de flexibilité et un accès simplifié pour les modifications ultérieures. Cependant, il faudra prévoir des solutions pour les dissimuler proprement, ce qui peut s’avérer complexe si les passages doivent traverser plusieurs meubles.

Chaque méthode présente ses avantages selon votre projet et vos priorités.

Il est déconseillé d’associer un isolant naturel comme le liège projeté avec un matériau industriel tel que l’Armaflex.

Par ailleurs, la surface poreuse du liège compromet l’adhérence de l’Armaflex, ce qui peut entraîner un collage fragile et peu durable.

Il est donc préférable de sélectionner l’un des deux isolants selon vos exigences et la configuration de votre van.

Pour renforcer l’isolation en Armaflex sans trop augmenter le budget, il est possible d’ajouter plusieurs couches de ce même matériau. Par exemple, une double épaisseur de 19 mm apporte une isolation efficace, mais ce choix engendre un coût plus élevé.

Pour une alternative plus économique, l’Ecopeg constitue une bonne solution complémentaire. Fabriqué à partir de PET recyclé, dont 75 % de bouteilles plastiques, cet isolant est léger et simple à poser, adapté aux aménagements de fourgons.

L’Ecopeg combine performances thermiques et acoustiques tout en respectant l’environnement, et il conserve ses propriétés dans la durée.

Pour optimiser l’isolation, il est conseillé de poser en premier une couche d’Armaflex de 6 à 10 mm, afin de réduire les ponts thermiques et d’intégrer un pare-vapeur couvrant toute la surface métallique du fourgon.

Il est possible de coller de l’armaflex sur les vitres, à condition qu’elles soient teintées au préalable. Les vitres non teintées laissent passer une chaleur importante, ce qui peut provoquer le décollage de l’armaflex.

Par ailleurs, l’Armaflex AF n’est pas formulé pour résister aux rayons UV, qui risquent de détériorer le matériau.

Enfin, la face visible de l’armaflex n’est pas conçue pour être esthétique et peut limiter la visibilité à travers la vitre. Cette technique s’envisage donc surtout lorsque les vitres sont teintées.

Il est préférable de positionner les tasseaux avant d’appliquer l’Armaflex. Cette approche assure une fixation robuste des tasseaux tout en évitant que l’isolant soit écrasé.

Le bois des tasseaux ne conduit pas la chaleur, ce qui permet de les coller directement sur la tôle du fourgon à l’aide de Sika 552AT. Ensuite, il suffit de découper des plaques d’Armaflex aux dimensions des espaces laissés entre les tasseaux.

L’Armaflex se coupe facilement à l’aide d’un cutter classique, mais ce matériau est abrasif et peut rapidement user les lames. Il est donc important de prévoir des cutters bien affûtés.

Pour plus de précision et de durabilité, il est conseillé d’utiliser le kit de découpe proposé par Armacell, qui comprend trois couteaux et une pierre à aiguiser pour maintenir les lames en bon état tout au long du travail.

L’Armaflex est fabriqué en caoutchouc synthétique, ce qui lui confère une grande résistance face à l’humidité.

Sa version AF intègre un pare-vapeur qui limite la formation d’humidité et protège la tôle du fourgon contre la condensation.

Ces propriétés font de l’Armaflex un isolant particulièrement adapté aux conditions spécifiques des aménagements de vans.

Pour préserver l’efficacité de l’Armaflex et éviter qu’il ne soit comprimé, il est conseillé d’installer des tasseaux en bois entre le sol et l’isolant.

Ces tasseaux créent une lame d’air entre la tôle et le plancher en bois, ce qui protège l’Armaflex et maintient ses performances thermiques et acoustiques.
Ils doivent avoir une hauteur suffisante pour que l’isolant ne soit pas écrasé sous le poids du sol ni des charges transportées. Il est essentiel de fixer solidement les tasseaux à la carrosserie, idéalement avec du Sika 552 AT et son Activateur 205, afin d’assurer une base stable.

Une fois les tasseaux en place, le plancher peut être posé dessus et fixé correctement pour garantir une surface plane et résistante.

Enfin, puisque le bois des tasseaux ne transmet pas la chaleur, il n’est pas nécessaire d’ajouter d’Armaflex au-dessus ou en dessous de ces supports.

Il est recommandé de limiter autant que possible la surface et l’épaisseur de mastic en enlevant un maximum avant la pose. Cela permet d’optimiser le contact entre la colle et la tôle, garantissant ainsi une adhérence plus solide.

Toutefois, lorsque certaines traces de mastic restent difficiles à éliminer, il est conseillé de coller l’Armaflex directement dessus, après avoir nettoyé la surface avec le Cleaner Armaflex.

Même si la colle ne garantit qu’un contact partiel sur ces zones, l’adhérence reste suffisante pour assurer les performances de l’isolation.

Il est possible d’adhérer l’Armaflex sur de la fibre de verre, à condition de bien préparer la surface au préalable :
• Commencez par poncer pour atténuer la rugosité et éliminer les aspérités.
• Aspirez soigneusement la poussière résultante.
• Nettoyez la zone avec le Cleaner Armaflex pour obtenir une surface propre et optimale.
• Pour renforcer l’adhérence, appliquez la colle Armaflex 520.
• Réalisez un test sur une petite zone afin de valider la tenue de la colle.
• Si le test est concluant, vous pouvez poursuivre avec les grandes plaques d’Armaflex.

Il est possible de coller de l’Armacomfort sur de la fibre de verre, mais cette opération est plus délicate que pour l’Armaflex.

En effet, l’Armacomfort est plus lourd et utilise moins de colle, ce qui complique son adhérence.
• Poser de l’Armaflex par-dessus augmente le poids au m² : l’Armacomfort pèse entre 2 et 4 kg/m² selon l’épaisseur, tandis que l’Armaflex se situe autour de 700 g à 1 kg/m². Avec une quantité identique de colle, cela accroît le risque de décollement.
• Si cette solution est incontournable, assurez-vous de bien préparer la surface (ponçage, nettoyage au Cleaner) et d’utiliser la colle Armaflex 520 pour renforcer l’adhérence.
• Pour garantir que l’isolant reste en place en cas de décollement, il est conseillé de réaliser un habillage bois en affleurement, ce qui maintient l’Armacomfort solidement fixé.

Actuellement, nous ne proposons pas la découpe d’Armaflex en surfaces inférieures à la taille des rouleaux. En effet, le coût lié à la découpe, la gestion des stocks et la logistique rendrait cette offre peu avantageuse.

Pour trouver des chutes ou des morceaux d’Armaflex en petites quantités, vous pouvez consulter des plateformes comme Leboncoin, Facebook ou d’autres sites d’annonces.

Si vous ne trouvez pas ce dont vous avez besoin, une autre solution consiste à commander un rouleau complet, puis à revendre le surplus sur ces mêmes plateformes.

Pour fixer 2 m² de moquette en double encollage (sur l’Armaflex et sur la feutrine), il est conseillé d’utiliser un tube de colle néoprène en bombe de 500 ml.

Chaque rouleau de feutrine couvre 2 m² (2 x 1 m), il suffit donc de commander un tube de colle par unité de feutrine à poser.

En général, il est conseillé de prévoir un rouleau de tape pour chaque rouleau d’Armaflex utilisé. Selon la précision des découpes et la qualité de la pose, certains fourgons en utilisent moins, tandis que d’autres en mettent partout.

Il est important de rappeler que le tape n’a pas de fonction isolante et ne remplace pas l’Armaflex pour couvrir les surfaces. Son rôle principal est d’assurer l’étanchéité en scellant les jonctions entre les bandes d’Armaflex.

Le choix des tasseaux dépend essentiellement de l’épaisseur d’Armaflex à protéger pour éviter de l’écraser.
• Pour une isolation en Armaflex de 19 mm, optez pour des tasseaux d’au moins 20 mm d’épaisseur, ce qui est courant.
• Pour des épaisseurs plus fines comme 6 mm ou 10 mm, des tasseaux de 10 mm conviennent parfaitement.

La section des tasseaux doit être suffisante pour préserver l’intégrité de l’Armaflex sous l’habillage que vous installerez par-dessus.

Privilégiez des tasseaux en bois massif, comme le pin, qui reste une option économique. Les résineux sont également adaptés, tandis que les bois recomposés sont à éviter, car ils ne garantissent pas un vissage solide.

Enfin, assurez-vous que les tasseaux soient bien droits avant l’achat. Ils sont souvent stockés debout et peuvent se courber avec le temps, ce qui complique la pose une fois le cerclage retiré.

L’Armaflex possède une face autocollante intégrée, ce qui rend l’utilisation de colle supplémentaire inutile. Cette caractéristique facilite la pose tout en vous faisant gagner du temps, de l’énergie et des ressources.

L’Armaflex est reconnu pour son adhérence puissante grâce à sa face autocollante. Cependant, si le collage semble inefficace malgré cette colle intégrée, certaines étapes essentielles n’ont peut-être pas été respectées.

En hiver, il est important de :
• Nettoyer la surface avec un Cleaner pour éliminer poussières et saletés,
• Bien sécher la tôle afin d’éliminer toute condensation avant la pose.
En été, il faut :
• Utiliser également un Cleaner,
• Éviter d’appliquer l’Armaflex sur une surface métallique trop chaude. Il est conseillé de garer le véhicule à l’ombre et de procéder à la pose tôt le matin.

Au-delà de 40°C, l’adhérence peut diminuer car la colle sèche trop rapidement.

Enfin, vérifiez que l’Armaflex n’ait pas été stocké plus d’un an, car la performance de la colle peut diminuer avec le temps.

Le Cleaner reste le seul produit recommandé pour nettoyer votre van avant la pose de l’Armaflex. Sa formule chimique a été spécifiquement développée pour assurer un nettoyage en profondeur, garantissant ainsi une adhérence optimale de l’isolant.

La densité de l’Armaflex AF varie entre 45 et 55 kg/m³ selon l’épaisseur choisie. Cette masse volumique offre un excellent compromis entre légèreté et performance isolante.

Il convient de bien différencier l’isolation des renforts du simple « bourrage » de ces espaces, une erreur fréquente qui bloque la circulation de l’humidité vers les ouvertures prévues en bas des portes et parois du van. Les copeaux d’Armaflex en vrac ne gênent pas cette circulation d’humidité.

Ce point est particulièrement crucial lorsque le van n’est pas isolé ou mal isolé. Avec l’Armaflex, la rupture de pont thermique, ses cellules fermées et le pare-vapeur intégré limitent la formation de condensation sur la tôle, rendant le ruissellement moins problématique.

Toutefois, la gestion de l’humidité ne dépend pas uniquement de l’isolation. Elle repose surtout sur une bonne ventilation permanente, avec des aérations hautes et basses adaptées au véhicule et à leurs emplacements. Cet aspect est essentiel pour préserver la qualité de l’air et éviter les problèmes liés à l’humidité.

L’Armaflex n’est pas totalement imperméable, mais sa structure à cellules fermées lui offre une très bonne résistance à l’humidité. Sa forte résistance à la vapeur d’eau (facteur µ pouvant atteindre 10 000) limite considérablement la pénétration d’eau dans le matériau. Cela en fait une solution fiable pour isoler des espaces exposés à des conditions humides.

L’Armacomfort s’utilise principalement pour atténuer les bruits extérieurs, qu’ils proviennent de la route pendant la conduite ou de l’environnement lors du repos à l’intérieur du van.

Il est également adapté à la pose sur le plafond afin de réduire les bruits de pluie.

Ce matériau est particulièrement recommandé pour ceux qui souhaitent un intérieur calme et agréable, notamment pour les personnes sensibles au bruit.

Il est déconseillé de coller un isolant sous le capot moteur, car la surface est souvent trop sale, les fortes variations de température ainsi que les projections d’huile peuvent compromettre l’adhérence de l’isolant phonique.

En revanche, l’Armacomfort peut être utilisé entre la cabine et le moteur pour réduire efficacement la transmission des bruits et des vibrations.

Il est parfaitement envisageable de réduire les bruits entre le moteur et la cabine en posant de l’Armaflex sur le sol, ainsi que sur les tôles séparant le moteur de l’habitacle (à condition de pouvoir démonter les garnitures et le tableau de bord). Il est aussi possible d’isoler les ailes et portières, en veillant à ne pas entraver le fonctionnement des mécanismes de verrouillage ou des fenêtres.

L’Armacomfort AB Alu correspond au même produit que l’Armacomfort Barrier B que nous proposons en épaisseurs 1 mm ou 2 mm, avec pour seule différence une fine couche d’aluminium collée sur la version AB Alu.

Nous ne proposons pas cette version pour plusieurs raisons :
• Son coût est nettement plus élevé en raison de l’encollage supplémentaire nécessaire entre l’aluminium et l’Armacomfort, ainsi que du prix élevé du film aluminium (environ 40 € TTC/m² contre 17 € TTC/m² pour la version standard 1 mm).
• Les performances acoustiques restent similaires, les données techniques indiquant une réduction de bruit équivalente.
• Notre expérience montre que la fine couche d’aluminium peut se décoller, notamment lorsqu’on pose de l’Armaflex dessus, ce qui fragilise l’adhérence sur le plafond et les parois du van. Cette couche d’aluminium est peu encollée car la référence n’a pas été conçue pour recevoir un revêtement supplémentaire.
• La version Barrier B proposée dispose déjà d’une excellente résistance au feu (classification ininflammable M1), largement suffisante pour un van aménagé.

En effet, le rôle de l’Armacomfort n’est pas d’arrêter un incendie : si le feu atteint cette couche d’isolation phonique, la situation est déjà critique. La version AB Alu présente une résistance au feu supérieure, mais elle répond surtout à des normes spécifiques pour le bâtiment ou l’habitat.

Pour ces raisons, nous privilégions la version Armacomfort Barrier B, qui assure des performances acoustiques équivalentes tout en offrant une adhérence fiable et adaptée aux contraintes d’un fourgon aménagé.

Il est déconseillé de poser plusieurs couches d’Armacomfort 1 mm empilées, car le poids accumulé peut entraîner un décollement du matériau. Pour obtenir une isolation phonique plus efficace, il est préférable d’opter directement pour une épaisseur de 2 mm.

L’Ecopeg peut être fixé dans votre fourgon en le collant directement sur la tôle à l’aide d’une colle néoprène en spray, ou en le maintenant avec des agrafes fixées sur des tasseaux.

Une fois positionné, l’habillage intérieur viendra assurer son maintien durable.

Fabriqué à partir de plastique recyclé, l’Ecopeg résiste naturellement à l’humidité et à la condensation. Toutefois, si vous l’associez à un autre isolant sensible à l’humidité, celui-ci peut être affecté.

De plus, la tôle du véhicule peut accumuler de la condensation non évacuée, ce qui, dans certains fourgons, peut provoquer de la corrosion avec le temps, voire percer la tôle après plusieurs années d’usage intensif.

Pour prévenir ces risques, il est conseillé d’appliquer un isolant comme du liège projeté ou de l’Armaflex avant de poser l’Ecopeg.

Par ailleurs, l’Ecopeg ne peut pas être installé sur les longerons, il est donc nécessaire d’ajouter un isolant complémentaire afin d’assurer une bonne rupture des ponts thermiques pour une isolation efficace.

Les fibres des panneaux sont assemblées grâce à un liant polyester thermo-fusible bi-polaire, activé lors de la cuisson. Le fabricant explore actuellement des alternatives naturelles afin de proposer un produit entièrement naturel.

Des tests ont été réalisés avec de l’amidon de maïs, mais ce dernier ne résiste pas aux variations d’humidité et se dégrade rapidement.

De plus, les traitements chimiques nécessaires à la culture du maïs rendent cette option moins favorable, ce qui maintient le polyester comme choix privilégié pour le moment.

La laine de chanvre se distingue par sa grande résistance à l’humidité, ce qui la rend particulièrement adaptée aux vans et fourgons aménagés. Dans ces espaces confinés, l’humidité ne peut pas toujours s’évacuer facilement à travers les cloisons, contrairement à une habitation classique. Le Bio’fib Trio, quant à lui, combine chanvre, lin et coton.

Cependant, le lin et le coton absorbent davantage l’humidité, ce qui peut entraîner une détérioration plus rapide de l’isolant et une baisse de ses performances thermiques. Ainsi, la laine de chanvre seule reste la meilleure option pour un environnement humide et confiné comme celui d’un van aménagé.

L’installation d’un frein vapeur est fortement conseillée lorsque vous choisissez une isolation naturelle. Cette membrane limite la migration de la vapeur d’eau à travers les parois du van, réduisant ainsi les risques de condensation et de moisissures au sein de l’isolant.

Le frein vapeur joue un rôle essentiel dans la gestion de l’humidité, notamment avec des matériaux comme la laine de bois ou la laine de chanvre, qui peuvent être sensibles à l’humidité.

Pour garantir son efficacité, il doit être placé du côté chaud de l’isolant, c’est-à-dire à l’intérieur du van. Afin d’assurer une étanchéité optimale, nous recommandons d’utiliser du ruban adhésif Tescon Vana pour assembler les lés de frein vapeur.

Pour optimiser votre isolation en liège projeté, il est conseillé d’y ajouter des matériaux complémentaires comme la laine de chanvre et un frein vapeur. Ces composants améliorent l’isolation thermique et phonique tout en maîtrisant l’humidité à l’intérieur du van.

La laine de chanvre, isolant naturel, offre une bonne résistance au feu ainsi qu’une excellente capacité d’isolation thermique et acoustique. Elle contribue aussi à la qualité de l’air intérieur. Elle est idéale pour combler les espaces vides, isoler les parois et plafonds, garantissant une isolation efficace.

Le frein vapeur, membrane protectrice, limite la diffusion de la vapeur d’eau à travers les parois. Installé côté intérieur, il empêche l’humidité de pénétrer les zones froides, réduisant ainsi les risques de condensation, moisissures et détériorations liées à l’humidité.

L’association liège projeté, laine de chanvre et frein vapeur crée un système d’isolation complet, offrant un meilleur confort thermique, une meilleure isolation phonique, et une gestion optimale de l’humidité dans votre van aménagé.

Certains clients ont déjà fixé de la feutrine sur du liège projeté, mais nous ne disposons pas encore de retours sur la durabilité de cette installation dans le temps.

Pour poser la feutrine sur du liège projeté, il est conseillé de poncer légèrement la surface du liège afin de la lisser. Ensuite, il faut bien aspirer pour éliminer toute poussière avant l’application de la colle.

La méthode recommandée est un double encollage : une couche de colle sur la feutrine et une autre sur le liège projeté, afin d’assurer une adhérence optimale.

Il est tout à fait possible de peindre le liège projeté, à condition d’utiliser une peinture acrylique adaptée.

Si le liège projeté n’est pas encore appliqué, il est recommandé d’intégrer un liant acrylique directement dans le mélange pour faciliter l’adhérence et la finition.

Le liège projeté offre une isolation thermique et phonique performante dès la première couche.

Pour une bonne efficacité, il est recommandé d’appliquer environ 1 kg de liège projeté par mètre carré et par couche, avec au moins deux couches pour obtenir une isolation optimale.

Ce calculateur vous permet d’évaluer précisément le nombre de sceaux nécessaires pour isoler votre van correctement

    
 
        

            
Longueur intérieure de votre camion (en m) :
            

            
Hauteur intérieure de votre camion (en m) :
            

            
Largeur intérieure de votre camion (en m) :
            


            

                
Pour couvrir la totalité de la surface de votre fourgon, vous aurez besoin de :
                

                    

                        

                            
Pour 2 couches
                            
Pour 3 couches
                            
Pour 4 couches
                            
Pour 5 couches
                        
                    
                    

                        

                            

                            

                            

                            

                        
                    
                
            
        
    

Il est tout à fait envisageable de compléter une isolation en liège projeté par l’ajout d’Ecopeg.

De nombreux clients ont déjà adopté cette combinaison et en sont satisfaits, constatant une amélioration globale des performances isolantes.